Le 28 avril dernier se disputait la 2ème Coupe Hennuyère Poomsae dans le Hall Omnisports Max Audain à Frameries. Organisé par le Taekwondo Imijn Academy, la Coupe s’est vu décerner  à un jeune club de la province de Liège, le Gathy Yong. A sa tête, on retrouve Frédéric Gathy, fondateur, coach et entraîneur du club. L’occasion de revenir avec lui sur cette Coupe, ses débuts en tant que fondateur de club et ses objectifs futurs.

Adepte du taekwondo depuis l’âge de 14 ans, c’est un Frédéric Gathy tout sourire que nous avons retrouvé après la victoire de son club, Gathy Yong à la 2ème Coupe Hennuyère Poomsae. Et pour cause, 3 ans et demi après la création de son club, Frédéric et ses élèves ne disputaient que leur deuxième compétition. « Ça s’est super bien passé, se réjouit Frédéric. Pour notre première compétition, on s’était déplacé à Tongres pour l’Open Challenge Cup, en mars dernier. On était revenu avec deux médailles. Ici, le club revient avec 25 médailles (10 en or, 6 en argent et 9 en bronze). J’espérais que mes élèves remportent 2 ou 3 médailles mais je ne m’attendais pas à autant. C’était une vraie surprise et j’en suis vraiment fier. »

Suite à cette belle première place, devançant ainsi le Taepoong Seraing et le TKD La Source, le bourgmestre de Lierneux s’est rendu le lendemain au club, Gathy Yong, pour féliciter les taekwondoïstes et assister à leur entrainement dominical.

La différence ? Leur motivation

Depuis la création de son club, à Lierneux dans la province de Liège, Frédéric l’a vu grandir petit à petit. « 15 jours après la création du club, je n’avais qu’un seul élève. Après un an, j’en avais une quinzaine. A présent, j’en compte une trentaine. Ce sont mes élèves qui étaient demandeurs de compétitions. Moi, je voulais encore un peu attendre pour qu’ils soient bien formés. Mais au vue de la demande, je me suis dit « on va s’entrainer pour et on y va pour s’amuser et profiter, on n’a rien à perdre ! » ».

Les élèves ont continué à s’entrainer deux fois semaines mais un des deux entrainements était focalisé que sur du Poomsae. La suite, on la connait, 25 médailles pour ce jeune club. « La motivation et l’envie de mes jeunes élèves sont les éléments qui ont fait la différence selon moi lors de la Coupe. En Ardennes, ce n’est pas comme dans les grandes villes, la force de caractère et la mentalité sont autres. Quand on fait quelque chose, on le fait à fond. Mais je ne vous cache pas qu’en rentrant à la maison après la compétition, j’ai eu les larmes aux yeux…»

Cette mentalité a permis aux jeunes de 6 à 18 ans de remporter la Coupe grâce à leur victoire dans différentes catégories de Poomsae (individuel, en double ou en team).

Un soutien incommensurable

Ouvrir un club demande du temps, de l’énergie et beaucoup de soutien. Pour ça, Frédéric, ambulancier dans la vie, a pu compter sur sa famille. « Sans mes 4 filles et mon épouse, je n’aurai jamais ouvert mon club. Elles m’aident beaucoup surtout mes deux plus grandes et ma femme qui m’appuient et m’aident lors des entraînements. C’est cet esprit familial que j’ai voulu avoir aussi avec mes élèves et leurs parents. L’esprit d’équipe est très important. Tout le monde s’automotive et ils sont tous là les uns pour les autres. Certes le taekwondo me prend du temps mais c’est une passion. Et quand je vois que les enfants me le rendent bien, je suis heureux. »

Prochain objectif ? Le Championnat de Belgique

Face à ce succès, autant surprenant que gratifiant, le club ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il nous donne rendez-vous le 13 mai prochain pour le Championnat de Belgique Poomsae. « Qui sait, j’espère à nouveau une surprise. En fonction des résultats, pourquoi ne pas tenter l’expérience l’année prochaine dans une compétition dans un pays limitrophe. Dans 2-3 ans, j’aimerais aussi organiser une compétition de Poomsae en Ardennes. »

Nous tenons à féliciter tous les clubs et affiliés qui ont participé à cette 2ème Coupe Hennuyère Poomsae. Et nous souhaitons également beaucoup de succès à Frédéric et sa grande famille du Gathy Yong pour leurs projets futurs.

Article de Debora Romeyns